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La réalisatrice

Caroline Kim

En septembre 2017, je suis partie m’installer avec ma famille en Argentine, à Córdoba, au cœur du pays.

Juste avant de partir, entre avril et juillet 2017, j’avais suivi l’atelier de réalisation documentaire des Ateliers Varan. J’y avais réalisé le film La reine Hermine, sélectionné au festival Traces de Vie de Clermont-Ferrand en 2017. Mon idée était bien évidemment de réaliser un film pendant mon séjour argentin… et de m’y préparer au mieux. Cette expérience aux Ateliers Varan a été passionnante, et a débouché sur la création d’un collectif de cinéaste, le collectif Vera.

A partir de mon installation à Córdoba, j’ai réfléchi au thème du documentaire que je voulais réaliser. Puis à partir d’avril 2018 a commencé un débat national sur la légalisation de l’avortement en Argentine. J’ai décidé de travailler sur le film Socorristas, en immersion dans le groupe. J’ai commencé à filmer des repérages seule, et j’ai fini par filmer toutes mes images sans personne pour m’accompagner à l’image ou au son. Même s’il est difficile de travailler seule, cela me permettait d’entrer plus facilement dans le petit groupe des Socorristas.

Notre famille est finalement rentrée en avril 2019 en France, où nous vivons maintenant.

La monteuse

Virginie Véricourt

Née en 1966 à Paris, Virginie Véricourt étudie les Sciences Politiques puis l’Anthropologie à l’EHESS où elle passe son Doctorat. Coup de foudre immédiat pour le documentaire en découvrant les films de Rouch, Perrault, Ivens, Pazienza, Van der Keuken, Kramer, etc…

Elle réalise plusieurs films et découvre la magie du montage. En 1998, au terme de ses études et d’un long séjour en Bolivie ethnologie et réalisation, elle se tourne vers le métier de monteuse. Depuis, elle monte de nombreux films documentaires pour le cinéma et la télévision, longs, moyens et court-métrages, ainsi que des essais et courts-métrages de fiction. Elle travaille beaucoup en lien avec l’Amérique latine.

La compositrice

Deborah Bombard-Golicki

Deborah Bombard-Golicki aime explorer les sons organiques, les connectant aux émotions afin de donner une âme à sa musique. Violoncelliste et musicologue, elle étudie au conservatoire et à la Sorbonne le chant lyrique, l’orchestration, l’écriture musicale et la direction de chœur. Parallèlement, elle étudie les mathématiques à l’Université Pierre et Marie Curie.
Elle devient violoncelliste de studio et de scène et joue pour plusieurs artistes.

Suite à une rencontre déterminante avec un réalisateur, Xiao Wang, Deborah compose la musique de nombreux projets cinématographiques.

Pour Socorristas, nous avons eu la chance d’avoir une bourse de la Sacem pour faire la musique du film.

Deborah Bombard-Golicki a mis en ligne une partie de ces musiques, sur son soundcloud. Merci à elle!

Dans le prolongement des intentions narratives et visuelles, nous avons envisagé la musique du documentaire Socorristas comme un écho à l’énergie, à la fougue, à l’engagement des militantes. La musique a pris une partie de ses influences dans les chansons punk du mouvement Riot Grrrl latino-américain, comme A la luz de Barbi Recanati, Hordas de lesbianas feministas de Las Grasas Trans, ou encore Putas, todas putas las mujeres alegres de Cami Beszkin.

Les instruments sont ceux du rock instrumental : une ou plusieurs guitares électriques saturées, une basse et une batterie. Même dans les moments calmes, la musique garde la tension, le dynamisme propre à ce type de musique. Une flûte s’ajoute parfois, apportant de la douceur.

La musique est uniquement instrumentale car le film est déjà beaucoup basé sur la parole ; mais les voix féminines y jouent un rôle très important. Le film est centré non pas sur des individualités, mais sur une lutte collective ; il est tourné en cinéma direct, au cœur du groupe. Ainsi des chœurs de voix féminines, évoquant la force de ce groupe, viennent soutenir et renforcer ce combat grâce à des onomatopées (des cris, des lancers de voix…), une écriture harmonique tonale et simple au plus proche de l’humain, de l’humaine. Ce chœur polyphonique, parfois harmonisé, chante d’une seule voix, dans une même direction.

L’équipe de post-production

La post-production a été réalisée au Studio Belleville, à Paris.

Sylvie Petit a réalisé l’étalonnage.

Eric de La Rochette a réalisé le mixage.

Les producteurs

pop’films est une société de production créée en 2021.

Elle s’appuie sur l’expérience de Sylvie Gautier, productrice et réalisatrice. Son parcours dans l’audiovisuel, commencé en 1988 au sein de l’agence Gédéon, a fondé sa conviction : soutenir des projets d’auteurs et de réalisateurs investis et passionnés pour livrer des programmes de qualité, permettant au public de se forger sa propre opinion.

https://popfilms.fr/

WOMBAT FILMS est une société de production basée à la Plaine Saint-Denis, créée fin 2015 par Quentin Daniel. Elle a pour ambition de promouvoir de nouveaux talents à travers la production de « coups de cœur », mêlant les genres tout en abordant des thématiques contemporaines. 

En 2021, la société reçoit le LABEL Production Emergente de la Maison du Film.

https://www.wombatfilms.fr/

Productrice exécutive : Izaskun Arandia d’IZAR Films

IZAR Films a été fondée par Izaskun Arandia au Pays Basque en 2013.
IZAR Films a produit 10 courts métrages, 1 pièce de théâtre, 3 longs métrages documentaires. Il produit actuellement trois longs métrages documentaires : 2 Years, 4 Months, My Way Out et Socorristas.
La société produit des films qui traitent de questions sociales. Ses équipes de production sont formées par au moins 50% de femmes professionnelles.

www.izarfilms.com